Marrakech









Marrakech (en arabe : مراكش Murrākush), connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas.
La ville a été fondée en 1062 par Abu Bakr Ibn Omar, roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos.
Marrakech compte environ 909 000 habitants (recensement de 2012) répartis sur une superficie de 230 km². La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare dans la Médina. C'est la quatrième plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès. La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed-VI ou au nord Tamansourt.









La place JEMÄA EL FNA
Les deux voisines la Koutoubia et la place Jemâa el Fna sont la fierté de la ville de Marrakech. Se sont les deux lieux les plus visités de Marrakech, en fait, aucun touriste ne peut quitter Marrakech sans visiter ces deux lieux historiques.
Des millions de visiteurs de toute nationalité ainsi que les Marocains en ont fait un lieu de balade et de divertissement.
« Jemâa el fna » signifie « assemblée des défunts » servait dans le passé lieu d’exécutions des criminels. Tout le monde pouvait venir voir les têtes exposés sur les murs en signe d’exemple. 









Mosquée la Koutoubia

  Construite par les Almohades à la fin du XII° siècle, La Koutoubia est considérée comme l’un des plus beaux monuments du Maroc.... La mosquée la Koutoubia se situe au nord du boulevard Mohamed V, près du consulat de France qui était la maison de BA HMAD. Le nom de la Koutoubia semble dériver de « kutubiyyun », en référence à un souk de libraires qui existait à proximité du site de la mosquée. C’est un joyau de l’art des almohades, date du XIIe siècle qui s’élève sur le site d’un palais almoravide, Ksar El Hajar, « Palais des pierres », détruit par les nouveaux maîtres de Marrakech en 1147.
La koutoubia est construite en deux phases par le Abdelmoumen en 1157 et 1163. Son minaret est l’un des merveilleux monuments de l’Islam. Erigé en pierre de taille, il comporte, à l’intérieur, non pas un escalier, mais une rampe qui permet d’accéder à des salles couvertes de coupoles ainsi qu’à son sommet. Sa hauteur est de 77 m. Il comporte des registres décoratifs sur les façades supérieures faits de carreaux de céramique verte et blanche. La mosquée a une forme carrée de 218 m comportant 7 travées. 



Les jardins de la MENARA                           
Ancienne propriété des sultans à Marrakech. Moins vaste que l’Agdal, d’une dizaine d’hectares, ce parc créé vers 1250 est planté de beaux oliviers, de quelques palmiers et de cyprès.
Lieu de rendez-vous des amoureux, il est superbe au coucher du soleil. Au nord, parmi les oliviers centenaires, on aperçoit un petit pavillon Saâdien de la fin du XIXe siècle (1870) à la toiture pyramidale verte, le Menzeh, qui se reflète dans le bassin entouré d'un chenal alimenté par l'eau de l'Atlas. De sa terrasse supérieure, on peut embrasser le panorama de la ville et ses jardins. En 2003, des spectacles folkloriques et des feux d’artifices sont organisés chaque soirée.
 






  Les jardins d’AGDAL
Les jardins d’AGDAL sont parmi les plus anciens jardins arabo-andalous. C'est un verger où l'on peut admirer des centaines d'oliviers ainsi que des orangers, abricotiers, etc. et deux immenses bassins. Ces jardins s’étalent sur une superficie de 500 hectares, calme et reposant, on est loin des bruits de la ville. Un vrai havre de paix. ( Ouvert seulement vendredi après-midi et dimanche ).
Le sultan Abd El Moumen et son successeur Youssef Abou Yacoub firent planter au XIIe siècle un immense verger clos au sud de la ville. Surnommé « El Bouhayra » - « la petite mer » - puis Masarat par les Saadiens, ce parc fut finalement appelé Agdal, terme berbère adopté sous la dynastie alaouite. Hassan Ier a fait ensuite construire des remparts en pisé pour la protéger.
Les jardins d’Agdal comportent deux grands bassins remplis d’eau amènent un peu de fraîcheur surtout l’été. Ils sont alimentés par l'Ourika, rivière descendant du grand atlas. Ces jardins ne se trouvent qu'à 4 kilomètres de la place Jemaa El Fna à l'extrémité sud de la Médina. 
                                                                                                                                                                                                               


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