Rabat









Rabat (en arabe : الرباط ar-Ribat) est la capitale du Maroc et la deuxième plus grande agglomération du pays après Casablanca.
Elle est située sur le littoral atlantique, sur la rive gauche de l'embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. De ce fait, l'une et l'autre sont parfois qualifiées de « villes jumelles ». Jusqu'au XIXe siècle, Rabat est connue sous le nom de Salé-le-Neuf.
La ville a été fondée en 1150 par les Almohades, qui y édifièrent une citadelle (devenue la kasbah des Oudayas), une mosquée et une résidence. C’était alors ce qu'on appelle un ribat (une forteresse; où l'on attache les chevaux). Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le Camp de la Victoire ». Plus tard, le petit-fils d'Al-MūminYa'qub al-Mansūr – agrandit et compléta la ville, l'entourant notamment de murailles. Par la suite, elle servit de base aux expéditions almohades en Andalousie.




 







La tour Hassan est une tour célèbre de Rabat, capitale du Maroc.
Le sultan Yacoub El Mansour (XIIe siècle) projetait de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Les travaux furent abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait culminer à plus de 60 m, mais n'atteignit que 44,3 m.
La colonnade de l'édifice fut endommagé lors du tremblement de terre de Lisbonne de 1755.
Son site a été choisi pour ériger, à l'ouest, le mausolée Mohammed V où reposent le roi Mohammed V (décédé en 1961) et ses fils, le prince Moulay Abdellah (décédé en 1983) et le roi Hassan II (décédé en 1999).


 

 

 

 La Kasbah des Oudayas

La kasbah des Oudayas est à l'origine une petite forteresse érigée par les Almoravides pour lutter contre les tribus berghouatas. Elle ne devient importante qu'avec les Almohades, qui en font un ribat surplombant l'embouchure du fleuve Bouregreg et le nomment Mehdiya.
Le site est abandonné après les Almohades, c'est l'arrivée des morisques d'Al-Andalus qui le fait renaître la kasbah fut restaurée et renforcée. La dynastie alaouite entreprend à son tour des travaux d'aménagement du site entre 1757 et 1789, puis entre 1790 et 1792.
Toute cette histoire du site est visible à travers les monuments qui composent la kasbah des Oudayas, tels que l'enceinte almohade et sa fameuse porte monumentale (bab el Kébir, un des emblèmes de l'architecture almohade), la mosquée Jamaa el Atiq, l'enceinte alaouite, la maison princière dressée à l'ouest et l'ouvrage militaire du borj Sqala.


 

 

 

 

La Nécropole de Chellah

Située sur l'emplacement de l'ancienne cité de Salé, la nécropole se situe à 2 km du centre-ville. Le site de Chellah fu sans doute la plus ancienne agglomération humaine à l'embouchure du Bou Regreg. Les Phéniciens et les Carthaginois, qui ont fondé plusieurs comptoirs au Maroc, ont probablement habité les bords du Bou Regreg. Chella conserve, en revanche, les vestiges d'une ville romaine. Les fouilles ont, en effet, révélé la présence d'une agglomération d'une certaine importance; celle de la ville citée sous les noms de Sala par Ptolémée et Sala Colonia dans l'itinéraire d'Antonin. Les restes du Decumanus Maximus, ou voie principale, ont été dégagés ainsi que ceux d'un forum, d'une fontaine monumentale, d'un arc de triomphe, etc. La voie principale de Sala a été suivie, par sondages exécutés en direction du port antique sur le Bou Regreg, port aujourd'hui ensablé.Ainsi, la ville romaine dépassait l'enceinte Mérinide en direction du fleuve.


 






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