Imilchil

lac de ticlite


Imilchil est une bourgade située à 2 200 m d'altitude au cœur du Haut Atlas oriental relevant de la province de Midelt dans le territoire des Aït Hdiddou, l'une des tribus de la fameuse confédération desAït Yafelman.

Festival
La localité d'Imilchil représente le symbole de la culture  Amazigh  de tous les Amazigh (toutes tribus confondues) et est connue par son festival, appelé officiellement festival des fiançailles, traditionnellement Souk Aam ou Agdoud N'Oulmghenni. Cette manifestation revêt un caractère purement culturel où se
mêlent le mythique, le mystique et l'artistique et ce grâce à la tribu des Aït Yaazza restée fidèle à la tradition du mariage
collectif malgré la mutation au mariage individuel. Ce grand moussem (foire) représente un lieu de rencontre où se tissent davantage les liens inter-tribaux.
La combinaison du festival et du moussem génère une importante activité commerciale (notamment vente de bétail) et touristique qui donne un souffle à la région par l'afflux des touristes nationaux et européens mais il reste beaucoup à faire pour rendre ce festival plus significatif sur le plan culturel.
La participation des groupes folkloriques berbères :(Khénifra ; Midelt ; Errachidia ; Azrou ; etc.) confère au festival d'Imilchil une valeur ajoutée.
Son écho dépasse les frontières marocaines pour acquérir une renommée internationale à l'égal dufestival de Woodstock. Sans optimisme la région d'Imilchil qui regroupe une vingtaine de bourgades réparties sur une aire géographique montagnarde d'environ 50 km2, où la vie est rude et difficile d'accès.
Le moussem se tenait après les récoltes, et était l'occasion de rencontres, de fiançailles. Le plus souvent les mariages collectifs étaient célébrés encore plus tard, dans les villages de fond de vallée, vers la fin du mois d'octobre, mais on peut imaginer que lorsqu'un accord se concluait pendant le moussem, les deux familles faisaient une petite fête.
A l'époque du protectorat, l'administration française envoie un officier au moussem, pour enregistrer les actes d'état-cvils, que la plupart des nomades ne peuvent obtenir qu'une fois par an, lors de leur passage dans la ville. Le mariage, qui est encore célébré dans les villages, est enregistré à l'avance, pour l'administration française.
Avec la colonisation, puis l'indépendance, les modes de vie évoluent, et peu à peu, les mariages collectifs se font plus rares, et moins tardif. Le moussem est découvert par les premiers touristes à la fin des années 60. Il va peu à peu évoluer vers la célébration que nous connaissons aujourd'hui.

vues ce mois

Rechercher